C'est pas eux qui révolutionneront quoique ce soit, mais on saute et on est heureux de le faire. Fin du set, on se dirige sans grande conviction vers la Boiler Room, où Erol Alkan mixe. On regarde de très loin, on se pose un peu sur l'herbe, on se rafraîchit, et voilà déjà le temps de retourner au Club pour les Blood Red Shoes. J'étais très sceptique. A la base je trouve leurs compos trop brouillonnes, trop sales, pas assez structurées, limite bruyantes. Mais je change d'avis quelques jours avant, décrétant géniales I Wish I Was Someone Better et It's Getting Boring By The Sea et You Bring Me Down. Ils devaient donc me convaincre. Le batteur blond platine Steven Ansell fait lui-même le check sound de sa batterie, et quelques longues minutes plus tard s'éteignent les lumières. Le concert peut enfin commencer. Et bien c'était du lourd. Quelle énergie. C'est ce que je retiens. Un truc de fou. Les chansons se suivent et me ravissent, tout est expédié comme une lettre à la poste, ça transpire, ça pogotte dans tous les sens, je constaterai même des hématomes le lendemain. Le côté sale est ici appréciable au maximum. La chanteuse/guitariste Laura-Mary Carter est fort belle, plusieurs pancartes dans le public "LAURA MARRY ME", ou encore "CALL ME", elle me fait penser à VV.
Je me déchaîne sur I Wish I Was Someone Better, comme prévu. A l'instar des Futureheads, ce groupe n'a pas inventé l'eau chaude mais il sait utiliser le robinet (toi aussi tu es étonné par mon imagination). Une ambiance géniale. Je suis convaincue pour le coup. Un très bon moment. C'est donc trémpées que nous allons au Dance Hall assister à la première partie du set de Boys Noize. J'avais eu l'occasion d'écouter l'entierté de leur set à Coachella, je savais donc plus ou moins à quoi m'attendre. On en profite pour sortir les fameuses lunettes rouges à grillage, et pour se maquiller à l'indienne, 2 barres rouges sur chaque joue, recouvertes de paillettes. Festif et drôle. Alors CE SET. Je n'ai pas été surprise, donc. C'est efficace, certes, on danse, on crie, et tout. Mais. Mais. Pas de remixe dans cette première partie (à moins un fond de Daft Punk), donc déception. J'ai du mal à digérer l'electro pure depuis Dour. Je crois en avoir fait une overdose là-bas (voici les faits : de 0.00 à 4.00 du mat', des sets d'électro, encore et encore, jusqu'à étouffement). Un mec déguisé en Teddy Bear se place juste devant moi, comme si on était déjà pas assez serrés comme ça, faut qu'un type fringué en peluche et bourré de surcroit se colle à moi. Bon.
On dégage de là, je n'ai plus qu'une pensée en tête : TOKYO POLICE CLUB. Je sautille, j'ai une boule dans le ventre, j'aspire juste le moment où je les verrai enfin. Un groupe que j'adore énormément, c'est l'évenement de la journée. On va au Château. On se glisse facilement au 2e rang, hop hop, juste devant le micro du Dave. Et on attend. Et puis, ils arrivent, et ils m'attendrissent, j'ai l'impression de les connaître personnellement, à travers leurs chansons, les vidéos, les photos et leurs prénoms. Dave est devant moi, Graham à ma droite, de profil, près de son clavier, Josh à ma gauche, et puis Curly (Greg, affectueusement); malheureusement je ne verrai pas beaucoup Curly du set, il est presque entièrement caché derrière sa batterie. Ils commencent par Graves. Cet esprit juvénile, cette innocence que j'aime tant chez eux, tout se passe devant moi, tout est joué très vite, le groupe est heureux d'être là, Dave prend même une photo de nous, ils nous remercient. Et une surprise : Josh parle. Josh, le guitariste presque autiste, nous remercie d'être venu. Tout ça fait chaud au coeur. Ils alternent les chansons de Elephant Shell et de A Lesson In Crime, gardant les meilleures pour la fin : Be Good, The Nature Of The Experiment ou encore Listen To The Math. Le jeu de Graham, aux claviers, m'impressionne, il gesticule de partout, comme s'il était parcouru de décharges electriques.
On dégage de là, je n'ai plus qu'une pensée en tête : TOKYO POLICE CLUB. Je sautille, j'ai une boule dans le ventre, j'aspire juste le moment où je les verrai enfin. Un groupe que j'adore énormément, c'est l'évenement de la journée. On va au Château. On se glisse facilement au 2e rang, hop hop, juste devant le micro du Dave. Et on attend. Et puis, ils arrivent, et ils m'attendrissent, j'ai l'impression de les connaître personnellement, à travers leurs chansons, les vidéos, les photos et leurs prénoms. Dave est devant moi, Graham à ma droite, de profil, près de son clavier, Josh à ma gauche, et puis Curly (Greg, affectueusement); malheureusement je ne verrai pas beaucoup Curly du set, il est presque entièrement caché derrière sa batterie. Ils commencent par Graves. Cet esprit juvénile, cette innocence que j'aime tant chez eux, tout se passe devant moi, tout est joué très vite, le groupe est heureux d'être là, Dave prend même une photo de nous, ils nous remercient. Et une surprise : Josh parle. Josh, le guitariste presque autiste, nous remercie d'être venu. Tout ça fait chaud au coeur. Ils alternent les chansons de Elephant Shell et de A Lesson In Crime, gardant les meilleures pour la fin : Be Good, The Nature Of The Experiment ou encore Listen To The Math. Le jeu de Graham, aux claviers, m'impressionne, il gesticule de partout, comme s'il était parcouru de décharges electriques.
Du coup moi aussi. Moi devant TPC = comme si j'étais en crise d'epilepsie (la bave en moins). C'est tellement rapide, on ne peut faire autrement. Près de la barrière, au sol, il y avait un grillage. Les gens sautillaient tellement que les grilles avaient l'air de danser sous nos pieds. Citizens Of Tomorrow, où on claque dans nos mains comme des dingues, That's 2009. A un moment, Dave dit qu'on a le temps, qu'il n'a presque jamais l'occasion de jouer cette chanson, que ça lui fait donc fort plaisir... Je pense "UNE NOUVELLE?!!". Il saisit une guitare acoustique et il commence Harrowing Adventures. Mais quel choc. Je ne sais pas, je ne m'y attendais pas du tout, et puis cette chanson et moi, c'est une longue histoire. Because i'm alright if you're alright. Je me laisse juste bercer. Je fais une heureuse. La fin du set se rapproche. La mèche de Dave de plus en plus humide, de grands sourires. Ils s'en vont, reviennent rapidement pour un rappel, Cheer It On. Quel exutoire. Hurler When you're standing next to me, Tokyo Police Club. Leur faire signe de la main, penser très fort "à bientôt". Quel concert fantastique, mais ils sont définitivement géniaux. C'est là qu'on fait les fans et qu'on sprinte jusqu'au Club, because of The Rascals, qui sont censés commencer leur set juste après la fin de celui de TPC. Enfait ils commenceront en retard, c'est donc tout bénef' pour nous. Coline avait plus que hâte de voir le Miles. Moi aussi. Mais moins. C'est donc portée par son enthousiasme qu'on se retrouve près de la barrière. On attend (trop) longtemps, c'est la fatigue qui pointe son nez, les jambes commencent à réclamer la position assise. On voit Miles Kane des coulisses, avec sa guitare rouge au bras. Sur scène, un ampli tagué 'THE RASCALS" couleur sang. J'aime beaucoup leur album Rascalize. Je le trouve noir, une sorte de voyage dans des tunnels, tout ça doublé d'une classe pas possible. Et puis les lumières s'éteignent et Rascalize, la chanson, résonne. Pas de musiciens, mais la sono. Un peu comme les Hives, avec A Stroll Through Hive Manor. L'excitation monte. Et ils débarquent. Enfin on a surtout les regards rivés sur Miles Kane. Veste en cuir, cigarette au bec.
Sa façon de marcher, de se tenir, cette insolence, ça me fait direct penser aux frères Gallagher. Ils commencent par People Watching. Dominance de la basse. Mais mauvais son. Elle couvre trop la guitare et la batterie. Et puis Miles arrête tout. Demande de mieux régler la basse. Pour qu'on puisse profiter de leur musique dans de meilleures conditions. Le geste peut paraître dérangeant, mais j'ai trouvé ça judicieux. Ils reprennent. Ils enchaînent par Bond Girl. L'audience était attentive. Miles est un drôle de personnage. Il donne sa bière à un gars du public, discute avec les uns, propose un rencart à une fille qui brandit une pancarte "YOU GIVE ME HARD NIPPLES" (là j'étais hilare). C'est quelqu'un d'humain. Je ne connais pas assez l'album pour reconnaître toutes les chansons, mais ils ont joué celles que je voulais, à savoir le milieu de l'album, que je trouve particulièrement bon : Fear Invicted Into The Perfect Stranger, Does Your Husband Know et I'll Be Lying To.
Les compos ressemblent à des courses effrenées, prennent des tons épiques, même. Le concert s'achève, et je suis entièrement raliée à la cause de Miles Kane, Coline ramasse sa cigarette, à défaut de la setlist. Je bois goulument une bouteille d'eau lancée par un roadie. On rentre, heureuses. Lendemain génial et simple, manger bio, s'asseoir sur la terrasse et parler, regarder In Transit, un certain live à Belfort,...
crédit : Coline
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7 commentaires:
Haha "manger bio" :D
HEUREUSE DE TE RETROUVER PARMIS NOUS!
Incroyable comme nos reviews se ressemblent, à quel point on a senti le truc de la même façon...
Claire Devillez, je vous aimes.
(Une nouvelle ère est en marche...
Dans un peu moins de sept heures, nous changeons de période historique. Plus d'Epoque Contemporaine. Fini.)
Tu dis que c'est doux à cause du rose? :D
Oui, vraiment. Ca ne sortira pas de mes souvenirs de si tôt.
Mon premier été à festivals, en grande partie passé à tes côtés.
PBA POWAAAA.
Attend je fais une crise cardiaque et je reviens.
...
NON MAIS OH WOLF PARADE DOIT PASSER A LYON! SPENCER A VU COMBIEN C'EST BEAU LYON MAINTENANT TOUS SES POTES DOIVET VISITER!
aaaaaaargh
Putai en plus même pas la peine d'essayer d'aller à Paris: il y a MGMT au ninkasi ce soir là....
Bah euh...j'en envisage pas mal, après ça dépend, faudra que je m'arrange, genre pas manger à la fin du mois ou coucher avec le directeur de belgacom...:D
Alors dans le désordre, Blood Red Shoes (oui moi je suis direct ultra conquise par leur son garage :-) , the last shadow puppets, et puis pour adoucir les moeurs j'aimerai bien voir Katie Melua et Alain Bashung (mais c'est cher grrr^^). Y'a aussi the dodos, deus, syd matters, et the subways...Et puis pourquoi pas revoir Moriarty et Sigur Ros (surtout sigur ros en fait)... Et Ghinzu si j'arrive à chopper des places (dailleurs si tu vois une petite brune avec un air malheureux en train de faire la manche devant la salle le soir du concert, c'est moi ^_^).
Je risque d'aller voir MGMT quelque-part aussi, pitètre au festival des inrocks à lille (en novembre je crois bien), sachant que je suis vraiment obsédée par ce groupe^^
Bref, il me tarde que l'année commence, ça va être rock'n roll, yeah! 8)
Bon, et ils nous la font quand la tournée pour leur dernier album les Verve? ^^
Bisous
j'écoute présentement tpc j'en ai presque les larmes aux yeux de lire ta review en même temps en plus crois le ou pas juste au moment où je lisais le passage de tappage dans les mains à citizen of tomorrow bam y a citizen of tomorrow qui passe non mais c'est pas possible.
ça faisait un moment que j'avais pas lu de reviews j'ai adoré celle là (mais ils savent utiliser le robinet, oui tu m'a épaté sur le coup^^), ça me donne envie de retourner à un concert et ça tombe bien je vais voir les raconteurs demain :D
pour BRS, le côté quelque peu inabouti de leurs chansons peut venir du fait qu'à la base, elles n'avaient pas de paroles (que de nnaaaa naaaaaa naaaaaa, ils en ont gardé certains d'ailleurs) mais j'ai aussi beaucoup aimé leur prestation à montreux, et j'avoue que laura mary est très jolie.
les mecs bourrés pendant les festivals sont des plaies, ils te collent et te tripotent comme s'ils venaient de sortir de prison. franchement chiant.
TPC devait être magique. et les rascals aussi putain!
tu manges bio? lol
désolée pour le retard, je suis partie en vacances, donc coupée du monde (c'est à dire d'internet)
xxxxxxxxxxxxxxxxx
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