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Les nuits Botanique aka l'évênement inratable de mai. On fait son choix comme si on se servait dans un buffet (et non des moindres!). Cette année, on entame les hostilités avec
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Beirut @ Cirque Royal, le 6 mai
*...que j'attendais depuis quelques mois. On arrive à l'endroit sacré - du passage des Last Shadow Puppets - en plein set de Mina Tindle qui amènera du folk décontracté dans nos pavillons. La jeune française est accompagnée d'un groupe qui restera trop peu en arrière plan à mon goût... Quand t'as 4 gus derrière toi pour épauler tes compos, tu mets le paquet, non? Enfin, cette première partie se déroule sagement. Quelques instants plus tard et Beirut se ramène. Et ravit. Ils ont commencé très fort. Une ouverture digne des meilleurs qu'ils sont, qui emporte et force le sourire. Ils nous baladent, nous reprennent du Gainsbourg, nous font danser gentiment. Ils remanient leurs chansons, les regonflent, et on n'aura droit à un seul accent electro de la soirée, comme l'aurait fait penser leur dernier EP. Zach marque de ses mains la mesure, les fait évoluer comme des danseuses, mains avec qui j'ai l'impression d'avoir passé la soirée (je ne les ai pas quittées des yeux, on est obsedé par les mains ou on ne l'est pas). Moments de réjouissance, comme lorsqu'il enchaîne Nantes après A Sunday Smile. Au rappel, il interprête seul au yukulele The Penalty. D'une grâce éclatante. Puis, revient le groupe (dont la cohésion m'aura enchanté) et voilà The Night With The Prostitute From Marseille (version totalement remaniée, un bonheur de chaleur humaine). Zach invite les gens à envahir la scène. C'était un peu la big party au Cirque Royal, entre les filles qui se prennent en photo avec les musiciens, tous flash sortis, et les gars-boulets qui se plantent devant Zach avec leur caméscope. C'était bien. Zach est adorable, et sa voix, Dieu. Un délice. Cela dit, je reste un peu sur ma faim. Pourquoi, ah... Je ne sais pas dire. Trop d'attentes? Un set trop court? Une ambiance trop homogène alors que le groupe a tant de facettes à offrir? Un manque d'explosion, alors? Mmh, pour ma défense, les crescendo et les montées qui éclatent, ça me fait fébriler. J'attendais donc une telle démonstration, par exemple quand ils ont commencé Postcards From Italy. Que je n'ai pas ressentie, malheureusement. La chanson a grapillé, a escaladé mon épine dorsale mais n'a pas atteint le sommet. C'est comme le gosse qui jubile d'avance de sa blague, qui remplit d'eau un ballon qui lui éclate dans les mains avant qu'il ne le lance... J'hyperbolise évidemment. Ce sera encore mieux la prochaine fois; et l'occasion est toute trouvée : le pukkelpop.
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5 commentaires:
Beirut et Pete en quelques jours, ça fais pas trop ;) ? Ils vous ont joué Elephant Gun au moins ?
bon ça me déprime un peu tous les concerts auxquels tu assistes là...
d'où te vient cette obsession des mains?
"La chanson a grapillé, a escaladé mon épine dorsale mais n'a pas atteint le sommet." c'est beau les comparaisons post-live.
pour mon blog, je me pose réellement la question, j'ai plus trop le temps et moins de motivation donc bon...
en tout cas je continuerai de lire tes articles.
xxx
Oh. Misère.
Tu m'avais pas dit pour The Penalty.
pour les rakes, je pensais comme toi que ce serait bien dansant (le dernier album est koule tout de même), c'est décevant ...
pour le Carl, tout le monde y va de son petit commentaire c'est relou.
y'a qui au pukkel alors?
xxxx
Bien bien tout ça. :)
Je crois être un peu moins restée sur ma faim que toi, j'avais des étoiles dans les yeux pendant mon retour, dans le train.
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