Deuxième et dernière nuit Botanique pour moi cette année. Ca s'annonçait bien. On débarque là-bas très tôt, tout soleil dehors, vers 18h30, on s'assied sur des escaliers (l'habitude), on fait semblant de ne pas voir Emily Haines qui mange une glace à 3 mètres de nous ou encore le chanteur des abominables - non j'exagère - des médiocres Austin Lace qui déguste sa bière en terrasse. On rentre dans le bain avec un groupe indie comme les autres qui venait de commencer son set dans l'immonde Chapiteau. C'est sympa (de toutes façons après les Von Bondies, tout me semble sympa), mais l'appel de la Rotonde est plus fort que tout. C'est ainsi que nous débarquons et nous installons sur les marches afin d'écouter à notre aise The Phantom Band. From Glasgow, le groupe livre un rock classique sous une voix plutôt grave, soupoudrés de moments pas ordinaires, comme lorsque le chanteur frappe avec minutie un bout de bois (qui porte surement un nom). J'ai particulièrement aimé les solos et les jambes du guitariste qui se détachaient de la lumière des spots.
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Après cette jolie mise en bouche, voici Art Brut, autrement plus rentre dedans que les précédents. Un chanteur bedonnant et über-énergique suffira à me faire remuer la tête en rythme. A noter le guitariste albinos complètement excité qui lance des regards haineux à qui-veut. Les chansons sont invariablement introduites par "the next song is a song about joy". A un moment, le chanteur, en chaussettes, descend dans le public et nous sort sa tirade sur ce tableau d'appartement représentant Paris "la plus belle ville du monde........ après Bruxelles". Sa voix nonchalante me fait penser à celle de Mike Skinner. Je retiendrai You love the Beatles, I love the Stones et le How can I sleep at night if people listen to Razorlight. Ils partent au bon moment, c'est à dire quand on a fini de faire le tour du monument Art Brut, composé des mêmes briques, mais d'un bon ciment à savoir ze joy (on l'aura compris). Ensuite, la mauvaise blague de la soirée : Metric OU Get Well Soon. Incapable de choisir, je ferai les deux (ce qui est nul vu que je n'ai vu aucun set complet). On commence par Get Well Soon, et c'est vraiment très beau, des montées en puissance comme je les aime, une trompette, un autocollant royal collé sur une guitare, un Rest Now, Weary Head and You Will Get Well Soon d'entrée de jeu qui donne le ton. Une vingtaine de minutes plus tard, je m'en vais voir Metric. Geste que je finirai par amèrement regretter, que ce soit à cause de Coline, qui me rejoint après complètement dans les vapes (elle en titubait tellement c'était bien, c'est vous dire), la review de Marc ou encore celle de Frontstage. Têtue, je m'en vais donc rejoindre la belle bande canadienne de Metric à l'immonde chapiteau. Je me faufile, je kiffe le moment, je me persuade que j'ai fait le bon choix. C'est comme je me l'imaginais : Emily Haines qui nous donne de l'amour (et c'est elle qui l'a dit!) et un guitariste soliste excellent (j'avais des relents d'airguitar qui me démangeaient les doigts), le tout terminé par un doublé Dead Disco et Monster Hospital magistral, du genre on ne se contrôle plus. Bon. Encore un petit dernier pour la route, après qu'un grand geek se soit assuré de ma minorité : AU, prononcez A.U. A la Rotonde. Ils sont 2 et veulent qu'on se rapproche de la scène. A votre guise! Un batteur taré et un claviériste/chanteur non moins taré, le mélange vaut le détour. Experimental. Des compositions parfois longuettes (dépassé les 10 minutes, je demandais mentalement leur retour sur terre) mais hyper interessantes. J'ai fini en chaussettes, sur les genoux.
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Après cette jolie mise en bouche, voici Art Brut, autrement plus rentre dedans que les précédents. Un chanteur bedonnant et über-énergique suffira à me faire remuer la tête en rythme. A noter le guitariste albinos complètement excité qui lance des regards haineux à qui-veut. Les chansons sont invariablement introduites par "the next song is a song about joy". A un moment, le chanteur, en chaussettes, descend dans le public et nous sort sa tirade sur ce tableau d'appartement représentant Paris "la plus belle ville du monde........ après Bruxelles". Sa voix nonchalante me fait penser à celle de Mike Skinner. Je retiendrai You love the Beatles, I love the Stones et le How can I sleep at night if people listen to Razorlight. Ils partent au bon moment, c'est à dire quand on a fini de faire le tour du monument Art Brut, composé des mêmes briques, mais d'un bon ciment à savoir ze joy (on l'aura compris). Ensuite, la mauvaise blague de la soirée : Metric OU Get Well Soon. Incapable de choisir, je ferai les deux (ce qui est nul vu que je n'ai vu aucun set complet). On commence par Get Well Soon, et c'est vraiment très beau, des montées en puissance comme je les aime, une trompette, un autocollant royal collé sur une guitare, un Rest Now, Weary Head and You Will Get Well Soon d'entrée de jeu qui donne le ton. Une vingtaine de minutes plus tard, je m'en vais voir Metric. Geste que je finirai par amèrement regretter, que ce soit à cause de Coline, qui me rejoint après complètement dans les vapes (elle en titubait tellement c'était bien, c'est vous dire), la review de Marc ou encore celle de Frontstage. Têtue, je m'en vais donc rejoindre la belle bande canadienne de Metric à l'immonde chapiteau. Je me faufile, je kiffe le moment, je me persuade que j'ai fait le bon choix. C'est comme je me l'imaginais : Emily Haines qui nous donne de l'amour (et c'est elle qui l'a dit!) et un guitariste soliste excellent (j'avais des relents d'airguitar qui me démangeaient les doigts), le tout terminé par un doublé Dead Disco et Monster Hospital magistral, du genre on ne se contrôle plus. Bon. Encore un petit dernier pour la route, après qu'un grand geek se soit assuré de ma minorité : AU, prononcez A.U. A la Rotonde. Ils sont 2 et veulent qu'on se rapproche de la scène. A votre guise! Un batteur taré et un claviériste/chanteur non moins taré, le mélange vaut le détour. Experimental. Des compositions parfois longuettes (dépassé les 10 minutes, je demandais mentalement leur retour sur terre) mais hyper interessantes. J'ai fini en chaussettes, sur les genoux.
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Crédit= Coline, encore une fois
PS= vous m'excuserez pour l'amateurisme de cette review baclée
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4 commentaires:
Ne viens pas dire qu'on ne t'avais pas prévenue hein. Mais il y a une séance de rattrapage aux Ardentes pour Get Well Soon. Et j'irai voir enfin Metric au Pukkelpop.
Pas très bien fichue cette affiche de la nuit "All access" je trouve.
A bientôt dites.
(mais si elle est très bien ta review, allons...)
mon dieu encore une review, t'en finis plus d'enchaîner les concerts dis moi!
"Metric OU Get Well Soon" cruel dilemme j'avoue!
et moi je trouve cet article pas du tout baclé, on s'y croirait presque!
bisou
Ha, ben moi qui vais voir Get Well Soon bientot, ça me rend encore plus impatiente.
Le 50/50 c'est toujours la mauvaise option dans ce genre de soirée. Regarde, j'ai été voir Metric sans accorder la moindre attention à Get Well Soon et je m'en porte très bien :D
http://blog.getnexthighestdepth.com/?p=90
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