dimanche 21 juin 2009

DIRTY BOOTS

J'écoute Goo de Sonic Youth, et je me demande comment j'ai pu vivre sans (oui, j'aime les extrêmes). Les vacances commencent bien, 2 jours intenses de "fêtes de la bière" heuh de la musique. Vu Tom Barman (leader de dEUS, donc) en DJ SET et c'était excellent. Je dis toujours que j'ai du mal avec l'electro pure sur la longue durée mais là rien à redire, j'arrivais pas à m'endormir quand je suis rentrée tellement les morceaux s'étaient incrustés dans ma tête. On l'a croisé, on lui a livré un genre de choré "pouce en l'air+V+bras en l'air" à distance, tout ça était assez surprenant, le Tom a répliqué par un pouce en l'air, la clope au bec, les lunettes de soleil sur le nez (à 1h du mat', on est hype ou on ne l'est pas). A part ça, je lis Keith Me. Je réalisais l'autre jour en mouillant mon oreiller sur Beast Of Burden que les Rolling Stones faisaient partie intégrante de ma vie (le genre de révélation sur les coups de 23:11 la veille d'un examen important). Pour les 15 ans de RIF RAF, mensuel belge gratuit, ils avaient posé la même question à tous les groupes qu'ils avaient interviewé "qu'écoutiez-vous quand vous aviez 15 ans?". C'est assez drôle de lire ça, par exemple Daniel Rossen et son collègue de Department Of Eagles écoutaient tous les 2, et sans l'ombre d'un doute OK COMPUTER. Alela Diane écoutait les Hanson avec sa pote Mariee Sioux, et DM Stith était un inconditionnel de Sonic Youth. Personnellement, je peux pas me vanter d'avoir écouté Pavement ou Bob Dylan à 15 ans. C'était assez basique, je découvrais le rock indie avec les Arctic Monkeys et les Strokes (heureusement que la question n'était pas "qu'écoutiez-vous à 13 ans?" parce que là, avec le ramassis d'ignobles cds que je traînais...). Mais du plus loin que je me souvienne, j'ai toujours adoré les Stones (mon géniteur étant un fan qui n'ose se l'avouer). Il m'avait dressé un portrait du groupe diabolique, qui était passé sur le plateau d'Ed Sullivan en promettant de chanter Let's Dance The Night Together pour évidemment clamer, en direct, Let's Spend The Night Together. Les scandales, entre écoutes attentives de Let It Bleed et Sticky Fingers. Les Beatles, la face angélique, et les Stones, le côté pile débraillé. J'aimais bien cette vision simpliste. Avec l'âge, je n'ai pas gardé l'image des Beatles blancs comme neige, mais j'ai toujours une nette préférence pour le blues un peu crade des Rolling Stones. Et demain, je pars à la mer du nord. Yeah.

Sympathy for the devil
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2 commentaires:

Juliet a dit…

"Avec l'âge, je n'ai pas gardé l'image des Beatles blancs comme neige, mais j'ai toujours une nette préférence pour le blues un peu crade des Rolling Stones"

vient dans mes bras ! et je te le redis, on a le même modèle de père. Le mien avait acheté un beau livre fait par Bill Wyman son le groupe, c'est vraiment passionnant, tu as tout là dedans, des coupures de presse de 1962, des vieux habits de scène, tous les posters de leur tournée, des centaines de photos d'archive ... c'est une vraie Bible (je crois aussi qu'il coûte 70€...). Ça a longuement alimenté mon intérêt pour ce groupe. Et ça donne également très envie de devenir rockstar.
(C'est pas pour rien que j'ai été coiffé pendant un an comme Brian Jones. Bon je cesse de déverser mon existence dans tes commentaires).

Chloé T a dit…

Oh merci!
"La mer du Nord"? où ça, où ça?

bloup. 14.05.08

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